Dans une réunion tenue ce mardi 2 octobre à l’hôtel Source du Nil avec les représentants des ONG, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye a rappelé que la décision de suspendre les activités des organisations non gouvernementales étrangères durant 3 mois reste en vigueur.
“Nous avons depuis hier 1er octobre zéro ONGE au ministère de l’Intérieur”, a précisé Pascal Barandagiye. Il a expliqué cependant que le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique allait procéder à l’enregistrement depuis le même jour des ONGEs en harmonie avec la loi. Pour Barandagiye, le gouvernement souhaite que les ONGEs travaillent au Burundi mais dans la légalité.
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Pour reprendre leurs activités, Monsieur Barandagiye indique que les ONGEs œuvrant au Burundi doivent présenter 4 documents au ministère de l’Intérieur et de la formation patriotique dans une période ne dépassant pas trois mois. Il s’agit du document de la Convention de coopération signée avec le Ministère des Affaires Etrangères, du Protocole d’exécution de la loi régissant les ONGEs et le Plan National de Développement du Burundi, un acte d’engagement de respecter la réglementation bancaire au Burundi et un Plan progressif de correction des déséquilibres ethniques et genre avec un délai de trois ans et une évaluation d’exécution d’une année.
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Néanmoins, cette mesure de suspension ne concerne pas les établissements mis en place par des ONGEs comme les hôpitaux et écoles. Pascal Barandagiye précise que la mesure ne vient pas les fermer. La fermeture de ceux-ci est du ressort des ministères où ces projets sont gérés techniquement. Après trois mois d’enregistrement, le ministre Barandagiye précise qu’on va clôturer et travailler avec celles qui se seront fait enregistrer.
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